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La contestation. Moyen Âge et Temps modernes.

Publié le 13 mai 2016 Mis à jour le 14 mai 2016

Gilles Lecuppre (dir.), Paris, Kimé, 2016.

Les douze contributions rassemblées ici font justice à la diversité des motifs et des vecteurs de la contestation sur une très large période, qui nous mène du début du XIe siècle aux prodromes de la Révolution française, de l’âge d’or d’al-Andalus à des Lumières fatiguées et sceptiques. Partout, en Espagne, en France, à Naples ou dans le Saint-Empire, ce ne sont pas seulement des pouvoirs que l’on abat ou contre lesquels on se soulève, mais plus simplement, plus quotidiennement, des abus que l’on dénonce et auxquels on résiste par la plume ou les procès, la grève ou le déguerpissement, le cri ou l’éloquence – avant, parfois, il est vrai, de prendre les armes, sans que celles-ci perdent tout contact avec les manifestations plus symboliques qui ont précédé leur avènement rien moins que spontané.

Gilles Lecuppre est professeur en histoire du Bas Moyen Âge et des Temps Modernes à l’Université Catholique de Louvain (UCL). Il est notamment l’auteur de L’Imposture politique au Moyen Âge. La seconde vie des rois (2005) et a coordonné plusieurs ouvrages dont Désordres créateurs. L’invention politique à la faveur des troubles (2014, avec Emmanuelle Tixier du Mesnil).

Contributions de Véronique Beaulande-Barraud, Julien Briand, Monique Cottret, Christophe Duhamelle, Alexis Fontbonne, Manuela Águeda García Garrido, Nathalie Gorochov, Alain Hugon, Thierry Lassabatère, Vincent Meyzie, Juliette Sibon et Emmanuelle Tixier du Mesnil.


Mis à jour le 14 mai 2016